Le voyage de Fred au Burkina en janvier 2020

Fred Eckhard a effectué un voyage au Burkina Faso en janvier 2020. Clickez sur le lien pour lire les raports de chaque jour.

Jour 1 à Ouaga: Hélène, Adeline, Diane, Clément, Haoua

La température est très agréable, dans les 21 degrés, en cette période de l’année.  J’ai commencé la journée par un bon petit déjeuner à l’européenne dans le jardin de l’Hôtel Karité Bleu où je me sens comme chez moi huit ans après ma première visite. Mon amie, la grue à crête a également pris son petit déjeuner, sous le regard bienveillant de sa statue.

Jour 2 à Ouaga: Sandrine, Aicha, Anne Géraude, Damien

Soeur Vitaline, une religieuse catholique, qui a vécu trois ans en Bretagne, nous avait suggéré d’aider Sandrine lorsque nous l’avions rencontrée à Bobo Dioulasso. Sandrine vient d’un village du Sud situé près de la frontière avec le Ghana.  Comme elle était  particulièrement bonne en allemand en secondaire, ses parents l’ont envoyée à Ouagadougou pour la suite de ses études.  Elle vit avec un cousin qui fait des études de médecine.  Nous sommes allés à sa rencontre en voiture.

Jour 3 à Ouaga: Ursula, Sonya, Rajaa, Christine

Direction ce matin l’Institut d’Ursula, une branche de l’Université de Ouagadougou. Ursula a débuté des études pour obtenir un Master en communication après avoir suivi pendant trois ans, avec un financement de BWEF, le programme conduisant au diplôme  (Licence) en traduction et interprétation. Alima Ki, de l’administration, nous a briefés sur les deux années du programme de Master.

Jour 4 à Ouaga: Josiane, Ruth, Pélagie, Jeanne d'Arc

J’adore les petits déjeuners le dimanche dans cet hôtel : un vrai croissant, de l’ananas frais et un grand jus d’oranges fraîchement pressées. Nous sommes partis en direction de la maison du fiancé de Josiane par cette route.

Jour 5 à Ouaga: Roberte, Nadège, Madeleine

Nous avons débuté la journée à l’Université Saint Thomas d’Aquin, une université privée hautement appréciée. Nous nous sommes rendus à l’École de Médecine pour vérifier le parcours de Roberte, étudiante en troisième année. Encore quatre ans d’études ! (J’espère pouvoir vivre jusque-là !). Nous l’avons vue venir à notre rencontre.

Jour 6 à Ouaga: Inès, Anayiss, Djènéba, Yahaya, Christian

Brrr. Il fait frais ce matin – je dirais dans les 20 degrés environ. Le Karité qui a donné son nom à l’Hôtel a dû mourir avant d’être peint en bleu. Le Burkina Faso exporte quantité de noix de cet arbre pour l’industrie cosmétique dont l’Oréal. 

Jour 7 à Ouaga: Ambassade de l'Allemagne, Imagine Institute, Resources Humaines Afrique, Armata, Deborah

La matinée a été consacrée aux Ambassades en commençant par l’Allemagne. Je voulais parler de Sandrine -- notre étudiante en langue allemande -- et pensais naïvement susciter leur attention. L’Ambassadeur ne pouvait pas me recevoir et s’est fait remplacer par son assistant, lequel à la dernière minute m’a fait rencontrer une employée sympathique mais encore plus “junior” Jana Linstromberg. 

Jour 8 à Ouaga: Josiane, Fasodia, Winnie, Zalissa, Adjarata, Deborah

Chaque année des travaux sont entrepris pour transformer d’anciennes routes en terre battue en boulevards asphaltés. Nous avons pris un de ceux-là pour aller visiter Josiane.

Jour 9 à Ouaga: Institut Français, Lucie, Kalifa, Françoise

Pour toutes nos étudiantes, le français est une seconde langue.  Or, pour entrer dans la vie professionnelle au Burkina Faso, elles doivent pouvoir s’exprimer en bon français. C’est la raison pour laquelle j’ai souhaité rencontrer l’Ambassadeur de France pour lui demander de nous accorder des tarifs de faveur pour les cours de français dispensés par l’Institut Français. Nous avons été reçus le matin très aimablement par la Directrice du Centre de Langue de l’Institut, Chiara Sponga, une italienne dont le français est aussi la seconde langue.

Jour 10 à Ouga: Brigitte, Noëla, Adissa, Rajaa

Voila une belle histoire. Brigitte avait échoué deux fois à l’examen du Baccalauréat et l’association Solidarité lui avait retiré son aide. Nous avions pris le relais et payé pour un troisième essai -- sanctionné par un nouvel échec. Brigitte était alors venue nous voir pour expliquer qu’elle pouvait s’inscrire dans un programme de formation d’enseignant sans le Bac. C’était un pari et nous l’avons pris. Elle a terminé première de sa classe et a réussi le test d’intégration dans le service public. 

Jour 11 à Ouaga: Nadège, Christiane, Mariam, Lucie, Pauline, Noëla

Direction ce matin l’Institut d’Ursula, une branche de l’Université de Ouagadougou.

Jour 12 à Ouaga: Adissa, Pauline, Noëli, Djénéba, Ursula, Clément

Vous vous souvenez d’Alissa (rencontrée samedi) : aujourd’hui nous avons visité son école..

Jour 13 à Ouaga: Djénéba, Stéphanie

C’est mon dernier jour. Mon programme est léger : deux rendez-vous seulement.  Nous soutenons Djénéba depuis deux ans.